Canyon Spectral: examen du CFR ON

Grosse batterie, faible poids ; ce Spectral:ON promet des performances optimales

Ce concours est maintenant terminé

Par Alex Evans

Publié: 29 septembre 2022 à 16h00

Le dernier VTT électrique Spectral:ON de Canyon est destiné à s'attaquer de front au lien entre le poids du vélo et la capacité de la batterie.

Une énorme batterie d'une capacité de 900 Wh est associée à un moteur Shimano EP-8 à pleine puissance, tandis que le cadre a un débattement de 155 mm et est équipé d'une multitude de composants robustes.

Pourtant, le haut de gamme Spectral:ON CFR (Canyon Factory Racing) fait pencher la balance à un poids plume de 21,87 kg (taille large, sans pédales), défiant l'idée répandue selon laquelle les batteries de plus grande capacité ajoutent considérablement plus de poids à un vélo.

Bien sûr, vous payez pour le privilège d'un poids inférieur avec le Spectral:ON CFR, qui coûte 8 599 £ / 10 150 $ / 8 999 €.

Ce prix correspond cependant bien aux spécifications du CFR. Il est équipé d'une transmission et de freins Shimano XTR M9100 complets, d'une suspension et d'une tige de selle télescopique de niveau usine Fox et de roues Reynolds en fibre de carbone (29 pouces à l'avant, 27,5 pouces à l'arrière).

Le cadre du Spectral:ON CFR est fabriqué à partir de fibre de carbone qui, selon la marque, a la même structure que les composants utilisés pour les voyages dans l'espace. Canyon dit que cela donne des cadres légers, résistants et performants où la résistance est une priorité.

Le CFR a reçu une norme de sécurité de catégorie 4E, qui est le deuxième niveau le plus élevé. Sa résistance est égalée par la rigidité revendiquée du cadre, créée par le gros bras oscillant en fibre de carbone avec des axes de pivot de 15 mm et de grands roulements, et un pont entre les haubans.

Il y a beaucoup de protection intégrée contre les coups de chaîne, tandis que le dessous du moteur est enfermé dans un " carter de protection " protecteur qui peut être retiré sans outils pour accéder à la batterie. La partie inférieure du tube diagonal est également dotée d'une protection contre les chutes de pierres.

Le pivot principal a un couvercle pour réduire les risques de coincement de pierres entre le bras oscillant et le cadre principal lors des cycles de suspension.

Ses câbles sont acheminés en interne via le casque, un système que l'on retrouve sur d'autres vélos tels que le Megawatt de Nukeproof et le Vitus E-Sommet. La patte arrière utilise le support de dérailleur universel (UDH) de SRAM et l'espacement des axes est Boost 12x148 mm.

Un porte-bidon en fibre de carbone est fourni, et grâce à la disposition du cadre, il y a amplement d'espace ou une bouteille de 750 ml.

Comme le reste des vélos à suspension intégrale de Canyon (à l'exception du Lux), le Spectral: ON CFR a une conception de suspension Horst-link, où la roue arrière est fixée au hauban derrière le pivot qui relie le siège et les bases ensemble.

Selon Linkage Design, le débattement de 155 mm a un taux de progression de 21,31 %. Le taux de levier est relativement linéaire jusqu'aux 50 derniers mm de sa course, où il s'aplatit dans le but de compenser la montée en puissance rapide des ressorts pneumatiques.

À l'affaissement, il a 80% d'anti-squat, où les forces de pédalage sont plus susceptibles de faire bouger la suspension que non.

Le support antichoc de type chape signifie que le Spectral:ON CFR n'est pas compatible avec les amortisseurs à ressort hélicoïdal, où "les forces transférées [dans une telle conception] aux arbres d'amortisseur de plus petit diamètre utilisés dans les amortisseurs à bobine sont assez élevées et peuvent conduire à des échecs de choc", selon Canyon.

Le couple de 85 Nm de Shimano et le moteur EP-8 de 250 W sont associés à la propre batterie de 900 Wh de Canyon stockée dans le tube diagonal et fixée en place avec deux boulons à tête Allen de 6 mm.

La batterie est retirée et installée en la faisant glisser dans et hors du bas du tube diagonal. Il dispose d'un seul connecteur magnétique Rosenberger RoPD qui sert également de port de charge et de connexion d'alimentation du moteur. La batterie peut être chargée sur ou hors du vélo.

Canyon dit que les cellules de la batterie sont positionnées horizontalement (plutôt que verticalement), ce qui signifie que plus de cellules peuvent être installées dans le même espace, et sans augmenter le poids de manière significative.

Sur ma balance, la batterie Canyon 900Wh pesait 3840g, seulement 320g de plus que l'unité BT-E8036 630Wh de Shimano (3520g).

Si ce n'est pas assez léger, le Spectral:ON CFR peut également être fourni avec une batterie de 720 Wh, ce qui réduit encore le poids.

Entre autres changements, cette itération du Spectral:ON a subi quelques transformations géométriques pour un traitement plus long, plus bas et plus lâche.

Le Spectral:ON est un vélo de trail plutôt qu'un vélo d'enduro, et ses chiffres reflètent cela. Canyon est le premier à admettre que ce n'est "pas le vélo le plus long et le plus lâche du monde". Cela, espère la marque, signifie que le CFR peut être utilisé sur la plus grande variété de types de terrains.

À l'avant, un angle de tube de direction de 65.5 degrés, associé à un angle de tube de selle de 76.5 degrés.

Les quatre tailles de la gamme (petites à extra-larges) ont toutes des bases de 440 mm, tandis que l'empattement de la taille large que j'ai testée est de 1 252 mm. La pile de la taille large est de 652 mm et le boîtier de pédalier se trouve à 334 mm au-dessus du sol.

Les chiffres de portée vont de 435 mm (petit) à 510 mm (extra-large), le grand ayant une portée de 485 mm, combiné à un tube supérieur de 637 mm.

Malgré le prix demandé du Spectral:ON CFR qui semble assez cher, ses spécifications justifient largement le coût.

À l'avant se trouve la fourche 36 Factory de Fox avec un débattement de 150 mm, assortie à l'amortisseur arrière à suspension pneumatique Float X Factory de Fox. Également de l'écurie Fox, il y a une tige de selle télescopique Transfer Factory, avec 175 mm de débattement pour la grande taille.

La transmission et les fonctions d'arrêt sont prises en charge par les composants haut de gamme XTR M9100 de Shimano, où les freins M9120 à quatre pistons sont associés à des rotors Ice Tech de 203 mm à l'avant et à l'arrière.

Les jantes profondes Reynolds TR 309 E (avant) et TR 367 E (arrière) sont liées aux moyeux Reynolds Tre avec des rayons Sapim E-Lite. Ceux-ci sont enveloppés de caoutchouc Maxxis, avec un Assegai 29 × 2,5 pouces Maxxis 3C MaxxTerra EXO à l'avant et un Minion DHRII 27,5 × 2,6 pouces 3C MaxxTerra EXO + à l'arrière.

Les poignées, la barre et la potence sont de marque Canyon, tandis qu'il existe une selle Fizik Terra Aidon X5.

Le vélo d'essai de grande taille, sans pédales, pesait 21,87 kg sur ma balance.

J'ai testé le Canyon Spectral:ON CFR sur mes sentiers locaux dans la vallée de Tweed en Écosse pendant plusieurs mois.

Compte tenu des affirmations de Canyon, le Spectral: ON est conçu comme un généraliste total, j'ai parcouru le plus large éventail de sentiers possible pour voir comment le vélo se comportait. Celles-ci allaient des célèbres boucles du centre de sentiers de Glentress et Innerleithen (dont la première doit accueillir les Championnats du monde de VTT de cross-country 2023), des pistes cavalières accidentées dans l'arrière-pays et des pistes d'enduro spécialement conçues, parfois en une seule sortie.

Cela m'a aidé à me faire une idée arrondie de l'endroit où le vélo a bien fonctionné et n'a pas bien fonctionné.

La configuration du Spectral:ON CFR était simple ; ses amortisseurs sont une quantité connue pour moi et j'ai des réglages préférés.

Dans la fourche Fox 36, j'ai installé une entretoise de réduction de volume sur les deux préinstallées, ce qui porte le nombre total à trois. J'ai gonflé le ressort pneumatique à 94 psi, ce qui a donné un affaissement généreux de 39 mm. J'ai tourné tous les ajusteurs externes de compression et d'amortissement de rebond pour les ouvrir complètement et les ai laissés comme ça pendant toute la période de test.

Après avoir initialement réglé l'amortisseur à 170 psi (18 mm / 30% d'affaissement), j'ai expérimenté des pressions légèrement inférieures (jusqu'à 162 psi) pour améliorer le confort, mais j'ai trouvé que cela abaissait trop le boîtier de pédalier, provoquant des coups de pédale. Je me suis installé sur les 170 psi initiaux et j'ai laissé les réglages externes de compression et de rebond complètement ouverts.

Les pneus incroyablement légers et à roulement rapide et la batterie haute capacité de 900 Wh signifiaient que le Spectral: ON était remarquablement rapide en montée.

Cette vivacité permettait de parcourir rapidement de longues distances avec relativement peu d'effort, même avec le moteur réglé sur ses modes d'assistance inférieurs.

Je n'irais pas jusqu'à dire que le Spectral:ON roulait comme un vélo de montagne ordinaire avec l'assistance désactivée, mais une fois que la batterie gigantesque s'est finalement épuisée, il n'y avait pas de poids correspondant à trimballer à la maison sous votre propre vapeur, du moins par rapport à d'autres vélos électriques pleins de graisse et à roulement plus lent.

La douceur de la suspension était bonne, où l'amortisseur arrière et la fourche flottaient tous les deux dans et hors de leur course avec un niveau de douceur. En montant, cela offrait une conduite riche en traction, où les amortisseurs travaillaient dur pour maintenir les roues en contact avec le sol. À des pressions plus basses, le gros pneu arrière de 2,6 pouces de large améliore encore l'adhérence.

Le coup de départ de l'arrière actif a été complété par des nuances de soutien, où plus profondément dans le voyage du Spectral: ON, il y avait beaucoup à repousser. Dans les montées plus raides, cela a aidé à maintenir la géométrie du vélo grâce à la suspension résistant à un affaissement supplémentaire lorsque mon poids était concentré sur la roue arrière.

Cela a également aidé à maintenir la vitesse sur un terrain vallonné, où le pompage était un outil utile pour augmenter la vitesse, et les mouvements du pilote n'étaient pas sapés par une suspension détrempée.

Sur les sentiers vallonnés avec des pentes peu profondes, la position de conduite assise était confortable, où pas trop de mon poids était mis à travers mes os assis ou mes mains.

J'ai cependant poussé le siège complètement vers l'avant dans ses rails et incliné son nez vers le bas pour aider à compenser l'angle du tube de selle.

Bien que l'angle ne soit pas très lâche, le passage entre le Spectral:ON et les vélos avec des angles de tube de selle plus raides a mis en évidence qu'il pourrait être amélioré pour faciliter le contrôle et réduire la portance de la roue avant. Je me suis retrouvé assis sur le nez de la selle sur des pentes peu profondes, une technique habituellement réservée aux pentes très raides.

Ce n'est pas un facteur décisif, cependant, et l'angle d'assise était bien adapté aux références passe-partout du Spectral:ON.

Comme je l'ai mentionné dans la section de configuration, j'ai expérimenté des pressions de choc plus faibles pour améliorer le confort.

Alors que la suspension est restée incroyablement souple, qu'elle soit légèrement plus ferme ou plus douce, la sensation de conduite globale du Spectral: ON CFR est restée assez brute, en particulier sur les routes de pompiers usées ou les surfaces centrales des sentiers avec des bosses à haute fréquence et à profil bas.

Cette sensation de brutalité a été ressentie principalement à travers mes mains et m'a laissé aspirer à une conduite plus confortable pour aider à réduire la fatigue et à prolonger le temps de selle.

Bien que je ne puisse pas déterminer avec précision d'où venait la dureté, il est clair que le gros cadre en fibre de carbone (triangles avant et arrière), les roues profondes en fibre de carbone et le caoutchouc EXO à volume élevé étaient tous des contributeurs.

Bien que la réduction de la suspension et de la pression des pneus ait aidé à prendre le dessus, les deux ont eu des effets négatifs ailleurs.

La diminution de la pression du ressort signifiait que le boîtier de pédalier était suffisamment bas pour augmenter trop la fréquence des coups de pédale, ce qui rendait la vitesse de transport sur un terrain plus accidenté et plus difficile.

L'abaissement de la pression des pneus a augmenté l'adhérence et amélioré le confort, mais les carcasses de pneus EXO avant et EXO + arrière ont eu du mal à conserver leur forme et à ne pas cracher de l'air lorsqu'elles sont poussées fort dans les virages. Le risque de crevaison a été augmenté massivement.

Compte tenu de l'accent mis par le Spectral:ON sur les sentiers et de la puissance de la batterie toute la journée, le confort devrait être une priorité. Ajuster le vélo pour améliorer cela a entraîné des compromis ailleurs qui ne devraient pas avoir besoin d'être faits.

L'un des plus grands atouts du Spectral:ON CFR est son énorme batterie de 900 Wh, pesant seulement 3 840 g.

Sur la piste, cette capacité supplémentaire se traduit par une augmentation raisonnable, mais pas incroyable, de l'autonomie.

Par rapport à la 630Wh BT-E8036 de Shimano (la plus grande batterie de Shimano), j'ai trouvé l'unité Canyon de 900Wh avec le moteur EP-8 réglé sur Boost qui offrait environ 60 à 100 m de montée supplémentaire par 20 % de charge.

En utilisation en mode mixte (environ 20 % en Boost, 40 % en Trail et 40 % en Eco), il était possible de dépasser 2 000 m de montée à partir d'une seule charge, ce que la batterie de 630 Wh ne pouvait faire que lorsqu'elle était réglée exclusivement en mode Eco.

En Eco uniquement, il était possible de frapper à la porte de 2 500 m à 2 700 m de dénivelé positif à partir d'une seule charge sur le Spectral:ON.

Les conditions météorologiques et de piste et le type de piste, ainsi que le poids du système, influencent tous la durée de vie de la batterie, de sorte que différents cyclistes peuvent ne pas avoir la même autonomie que moi.

Sur des descentes fraîchement construites, plus douces et plus plates avec des vitesses faibles à moyennes, le Spectral: ON CFR était brillant.

La suspension de soutien et le poids léger lui ont donné un caractère coquelicot et ludique, où sauter d'un côté du sentier à l'autre pour changer de ligne était à la fois gratifiant et amusant.

Cela a été amplifié par la sensation enseignée, où la précision de la direction était pratiquement sans faille, rendant le choix de la ligne précis et précis.

C'était la même histoire sur les pistes de flux ou de saut, où l'arrière de soutien rendait l'utilisation de l'énergie pour stimuler les décollages gratifiante, et la montée en puissance signifiait qu'il y avait beaucoup de soutien et d'amorti lors de l'atterrissage, même si c'était trop plat.

Frapper les virages relevés était rempli de confiance, où la pile élevée de 652 mm rendait la pondération de la roue avant intuitive et réduisait la sensation de basculement sur l'avant que certains vélos avec des extrémités avant inférieures peuvent donner.

Ajoutez le boîtier de pédalier bas au mélange, réduisant le centre de gravité du cycliste et du vélo, et le changement de direction était une affaire rapide et facile.

Les virages serrés ont été augmentés par la suspension de soutien, où il était possible de pousser à travers les barres et les pédales pour charger le vélo jusqu'à l'adhérence sans changements de géométrie excessifs et déstabilisants. Cela a rendu le Spectral facile à piloter dans les virages.

Sa géométrie était bien adaptée aux pistes de centre de piste graduées en rouge ou plus faciles, ou aux singletracks naturels moins techniques. Sur les sentiers plus lisses, il était également heureux à des vitesses plus élevées, où la stabilité n'était pas trop un problème.

Cependant, si les sentiers devenaient plus gros, plus rugueux et plus rapides, la géométrie du Spectral avait des limites claires.

Sur les sections raides avec des virages serrés, la roue avant voulait se replier grâce à l'angle du tube de direction, tandis que sur un terrain accidenté, les chiffres de l'empattement et de la base signifiaient que la stabilité était réduite, les mouvements de tangage étant plus prononcés par rapport aux vélos plus longs.

Les pneus MaxxTerra ont augmenté la vitesse, offrant moins de résistance au roulement que les versions MaxxGrip plus collantes. Le résultat de ces vitesses de roulement plus élevées était un manque de sécurité sur les sentiers gras et humides, réduisant le contrôle là où il était le plus nécessaire.

Les racines et les rochers mouillés m'ont souvent pris au dépourvu malgré l'anticipation et l'ajustement de ma conduite, où les pneus glissaient plutôt que de rouler dessus. Bien que le composé MaxxTerra seul ne soit pas terrible, associez-le à des roues rigides et le manque de tolérance est certainement amplifié.

Le pneu arrière à volume élevé avait du mal à mordre dans un sol dur ou gras lorsqu'il était sur les freins. Au lieu de cela, il a effleuré la surface du sentier.

Des pressions plus basses ont aidé, mais cela a entraîné une stabilité douteuse de la carcasse du pneu.

La même conduite brute ressentie dans les montées et les sections plus plates est éminemment présente dans les descentes, en particulier lorsque la fréquence des bosses augmente.

Il y a un manque de tolérance et d'isolation de la surface du sentier. Bien que cela signifie que vous pouvez sentir tout ce que fait le vélo et chaque bosse sur laquelle il passe avec une précision extrême, cela rend la conduite assez fatigante.

La fatigue n'est pas le seul problème, où la rigidité du vélo, lorsqu'elle est combinée avec des pneus composés moins collants, a un impact négatif sur la traction. Le Spectral se sent plus capricieux que planté sur des sentiers plus accidentés, quelles que soient les conditions météorologiques.

Réduisez votre vitesse, et le confort et la traction sont cependant bien améliorés.

Le tube diagonal large et plat stocke non seulement la batterie haute capacité, mais fait également un excellent travail en amplifiant tout cliquetis, claquement ou bruit que fait le vélo.

C'était malheureux pour l'EP-8 du Spectral. Réputé pour sa roue libre bruyante, il sonnait et se sentait encore pire par rapport aux autres vélos car les tubes du Canyon augmentaient son niveau de bruit. Ces vibrations ont fait leur chemin dans mes mains et mes pieds.

Couplé à un grincement introuvable émanant de la jonction batterie / moteur / tube diagonal / tube de selle - qui ressemblait à un casque mal serré - le Spectral ressemble plus à un batteur qu'à un mime sur les sentiers.

Basculez le vélo et exercez une pression sur la manivelle de la pédale non motrice et il a été possible d'observer une petite quantité de mouvement entre le cadre, le moteur et la batterie, ce qui était potentiellement la cause du grincement lors de la conduite.

Cela ne semblait pas affecter les performances, mais était frustrant et entachait la sensation autrement premium.

Ce n'était pas un problème ponctuel avec mon vélo d'essai - j'ai rencontré plusieurs autres pilotes Spectral:ON CFR dont les vélos faisaient le même bruit.

Le concurrent le plus évident du Spectral est le Turbo Levo de Specialized, également positionné comme un vélo de trail.

En termes de capacité de batterie et de poids total, le Canyon est un peu plus gros que l'unité 700 Wh de Specialized, et le poids total est 500 g plus léger. Cela donne au Spectral l'avantage à mes yeux, mais certains préféreront peut-être le fonctionnement et la sensation plus silencieux du moteur Brose de Specialized.

Il est également difficile de négliger le coût. Lorsque j'ai testé le S-Works Turbo Levo, il se vendait 13 000 £ / 15 000 $, mais cela a depuis augmenté à 14 250 £ / 15 000 $, ce qui est beaucoup plus que le prix de 8 599 £ / 10 150 $ de Spectral:ON CFR.

Les choses deviennent moins claires en termes de composants. Le Fox 36 du Spectral semble sous-armé par rapport au 38 du Turbo Levo, et bien que le Float X du Canyon soit un bon choc, les ajustements supplémentaires du Float X2 sur le Specialized sont les bienvenus.

Le XTR M9100 de Shimano est un véritable interprète, mais le kit XX1 Eagle AXS du Turbo Levo était également irréprochable. La préférence personnelle sera un facteur décisif ici.

Cependant, le Turbo Levo surpasse vraiment le Spectral en termes de géométrie. La multitude d'ajustements peut transformer le Specialized d'un vélo d'enduro long, bas et lâche à frapper à la porte d'une géométrie de trail légère.

Ce n'est pas quelque chose dont le Canyon se vante, restant inébranlable sur ses traces en n'offrant pas un seul ajustement à ses chiffres intermédiaires.

Si Canyon avait offert un niveau de réglage à partir du point de départ de la géométrie du stock, il est indéniable que le Spectral se rapprocherait rapidement de la formule apparemment imbattable du Turbo Levo.

En ce sens, il semble que Canyon ait raté une occasion claire de défier la suprématie du Turbo Levo.

Il est indéniable que le Spectral:ON CFR est un excellent vélo de trail électrique léger, bien adapté aux sentiers plus lisses, plus plats et moins exigeants. Sa suspension coquelicot, ses pneus à roulement rapide et son châssis axé sur la précision se prêtent tous à s'amuser et sont soutenus par une batterie d'une durée de vie impressionnante.

Cependant, Canyon a raté une occasion de renverser le grand Turbo Levo. S'il avait réussi à combiner l'incroyable capacité de la batterie, le poids et le prix du Spectral avec la géométrie et la qualité de conduite du Turbo Levo, il serait difficile de trouver des critiques.

Si votre définition de la conduite sur sentier relève des limites du Spectral:ON, il est indéniable que c'est un excellent vélo, mais le manque de réglage et les angles conservateurs limitent certainement son potentiel absolu et sa capacité à s'adapter à la définition sans doute flexible de la conduite sur sentier.

Rédacteur technique sénior

Alex Evans est le rédacteur technique senior du vélo de montagne de BikeRadar. Il a commencé à courir en descente à l'âge de 11 ans avant de concourir à travers l'Europe. Alex a déménagé à Morzine dans les Alpes françaises à 19 ans pour poursuivre une carrière de bike bum et a parcouru une énorme quantité de vélo. Frappant ces pistes célèbres jour après jour pendant huit ans, il a cassé plus de vélos qu'il ne s'en souvient. Alex est ensuite retourné au Royaume-Uni et a mis à profit sa vaste connaissance du VTT en décrochant un emploi pour le magazine MBUK en tant que rédacteur en chef. Depuis qu'il travaille pour MBUK, Alex s'est concentré sur la technologie du vélo. Il est l'un des principaux testeurs de BikeRadar et sait pousser les vélos et les produits à la limite, en recherchant l'équipement qui représente le meilleur rapport qualité-prix. Alex est également un pilote eMTB dévoué et continue de participer à une sorte de course, faisant de son mieux pour dominer le classement Strava sur les sentiers les plus escarpés, les plus noueux et les plus sinueux que la Tweed Valley a à offrir - juste pour le plaisir, bien sûr. Alex est également un habitué de la chaîne YouTube BikeRadar et du podcast BikeRadar.